Lidia Romo et Amel Merghni, professeure et assistante de conversation dans l’IES José de Churriguera à Leganés, ont repondu aux questions de Madrigalia afin d’aborder la situation du français dans leur établissement scolaire.
Combien d’heures par semaine sont consacrées à l’enseignement du français ?
L.R. : Cela a varié. Cette année, ce sont douze heures.
Quel type d’activités réalisez-vous en cours afin de renforcer/développer les compétences linguistiques des élèves ? Participent-ils activement ?
L.R. : Étant donné que nous disposons de deux heures de cours par semaine, c’est un peu comme suivre le cours dans Duolingo et ensuite poser des questions. Il arrive souvent que ces deux heures finalement se réduisent à une heure, soit que le cours coïncide avec un long week-end, soit qu’un autre prof en prenne une partie, pour une raison ou pour une autre. J’ai une méthode qui m’a donné de bons résultats et ainsi les étudiants ne sont pas perdus. Mes cours sont très systématiques, mais, grâce à l’assistante, en plus des activités du livre, nous faisons des activités incluant des jeux de rôle, des Kahoots avec des questions… Ils font des activités d’expression orale pour se préparer à des situations qu’ils pourraient rencontrer à l’avenir. Par exemple : l’une des élèves est une voyante et l’autre lui pose des questions. L’objectif principal de mon cours est qu’ils prononcent chaque jour n’importe quoi en français. Si ce n’est pas le cas, pour moi, c’est une classe perdue. Par ailleurs, ce n’est pas une activité en soi, mais il est également important qu’au moment de la lecture d'un mot, de l’écoute de celui-ci, étant donné que les étudiants connaissent déjà son sens, qu’ils regardent l'écran et pour « écouter » comment cela est écrit. Je pense qu’ils apprennent beaucoup. Peut-être qu’il n’y ait pas tellement d’activités au-delà des exercices et des textes, mais pour moi, cette activité est très importante.
Selon vous, quelles sont les raisons pour lesquelles les élèves décident de ne pas étudier le français ?
L.R. : Le français est une matière facultative. S’ils décident de ne pas l’étudier c’est parce que cette langue est en concurrence avec d’autres matières plus faciles ou dans lesquelles ils ne font pas d’examens ou encore parce que des excursions sont organisées. Le français suppose donc plus d’efforts pour l’étudier.
Avez-vous la possibilité de participer à des ateliers ou à des cours pour perfectionner vos méthodes d’enseignement ?
L.R. : Oui, j’ai fait la classe inversée. Nous avons également une plateforme sur laquelle ils doivent rendre des exercices d’expression écrite ou des bandes-annonces de films. J’ai également fait des cours sur la compétence numérique ou la gamification.
Comment abordez-vous les cultures francophones dans vos cours ?
L.R. : Nous venons de préparer La Chandeleur où nous ferons des crêpes en cours. Je passe souvent des chansons de Zaz, je leur demande d’écrire à des hôtels de pays francophones et pour qu’ils leur répondent… Dans certaines classes, il y a des photos et des cartes des pays francophones et les élèves ont vraiment intériorisé cela. Nous parlons aussi de cinéma. Nous n’avons pas beaucoup de temps pour en parler, mais quelque chose que je fais souvent est de leur projeter des dessins animés parce que c’est un document réel, authentique, fait pour des gens qui n’ont pas un niveau de langue très haut. Par exemple, Peppa Cochon est un classique. Ou Dora l’Exploratrice, Pocoyó, Caillou ou Miraculous : les aventures de Ladybug et Chat Noir. Certes, ils ne sont pas consacrés à la France ou à la culture française, mais ce sont des documents adressés à des personnes avec un niveau de français déterminé et le fait d’en connaître le contenu, parce qu’ils les ont déjà regardés, les aide à les comprendre.
Y a-t-il quelques conseils pédagogiques que vous aimeriez partager avec vos collègues ?
L.R. : Moins, c’est mieux. Je leur prépare un cahier de grammaire, de verbes, d’expression écrite et de vocabulaire. Ils doivent le remplir avec le contenu que nous avons vu en cours. Même s’ils ont le livre, le cahier est valable pour toute l’année scolaire ou aussi longtemps que les étudiants soient inscrits. S’ils relisent à chaque fois leurs notes, ils apprendront et constateront leurs progrès. En outre, il est également important de trouver un livre qui comporte les notions les plus importantes à étudier à la fin de chaque chapitre, de faire un examen par chapitre, que la grammaire ait un pourcentage très bas et que, en ce qui concerne l’expression orale, ils apprennent à écrire ce qu’ils lisent, qu’ils connaissent la signification de ce qu’ils lisent et qu’ils le mettent ensuite en pratique dans les exercices. Il faut surtout qu’ils sortent du cours en ayant dit n’importe quoi en français.
En vue de la situation du français dans la Communauté de Madrid, quel type de mesures considérez-vous, en tant qu’enseignantes, comme essentielles pour promouvoir le français et améliorer son enseignement et son apprentissage ?
L.R. : Il serait important de faire connaître à nos collègues la possibilité de présenter des élèves au DELF [Diplôme d’études en langue française]. Ici, à Leganés, il y a plus de dix collèges et plusieurs écoles publiques et seules deux présentent des étudiants au DELF. Tous les centres pourraient le faire. Je viens d’envoyer des lettres aux parents pour que les élèves ne quittent pas le cours de français, car il leur donne la possibilité de finir leurs études avec un niveau A2 ou B1, ce qui ouvre la porte à des concours ou tout simplement pour améliorer leur CV. Ceux qui ont étudié l’ESO ou le Bachillerato ont également la possibilité d’obtenir le DELF, qui n’expire pas, en plus de leurs diplômes respectifs. Dans ce sens, il y a beaucoup de bénéfices, mais la plupart de gens préfèrent ne pas faire ce travail. Je travaille ici depuis 2017 et j’ai cinq étudiants qui ont obtenu un B2 et qui n’ont étudié que le français ici. Je pense qu’avec ces ‘ armes ’, ils ne peuvent pas dire non. La possibilité d’obtenir une certification les aidera à l’avenir. Si nous, les enseignants, ne diffusons pas cela, s’ils ne le communiquent pas à leurs parents, nous risquons de perdre beaucoup. Pour moi, c’est un point très important qui n’est pas abordé.
Quel est votre rôle en cours ?
A.M. : Mon rôle est de parler, de faire des activités, de lire en français pour que les élèves s’habituent à l’accent français, même si le mien n’est pas complétement français puisque je viens de la Tunisie. Lorsque le professeur fait son cours, je prépare des activités. Cela change dans chaque établissement et j’essaie de m’y adapter.
Comment travaillez-vous avec les professeurs ? Dans quelle mesure êtes-vous impliquée dans la planification des cours ?
A.M. : C’est ma deuxième année comme assistante de langue et j’ai été dans quatre établissements avec quatre enseignants totalement différents. Par exemple, Lidia Romo suit le livre et explique les points du programme. Les élèves doivent faire les activités du livre et je dois corriger les exercices, préparer les parties orales où les étudiants parlent et donnent leur avis. Dans d’autres établissements, une semaine j’explique et fais les activités ; une autre c’est l’enseignant qui le fait, mais je dois être présent tout le temps. D’autres enseignants me demandent de faire des activités amusantes et j’organise des activités orales avec des cartes, des jeux…
Les élèves sont-ils prêts à participer lors de vos interventions ?
A.M. : Certains, en effet. Quand je suis en cours, les gens qui veulent étudier le français aiment cette sorte d’activités et que je parle en français, mais il y a une minorité dans chaque cours qui ne fait pas attention quand je parle.
Pourquoi avez-vous choisi de travailler en tant qu’assistante de langue française ?
A.M. : Je suis licenciée en philologie hispanique. J’avais peur de parler en public et je me suis dit : « Bon, je veux me libérer de cette peur tout de suite ». J’avais deux options : être assistante de langue française ou continuer avec le Master. J’ai choisi la première. C’est ma deuxième année et cela me plaît tellement ! Je veux prolonger l’expérience encore une année.
Est-ce que vos attentes quant à l’enseignement à Madrid ont été satisfaites ?
A.M. : Oui, c’est très différent de la Tunisie. Maintenant, je m’y suis plus ou moins habituée. Cependant, je ne me sens pas vraiment confortable avec certains professeurs parce qu’ils m’obligent à faire ce qu’ils font. Je prépare mes activités et parfois je ne peux pas les faire parce que je dois corriger et faire d’autres choses. Bref, je travaille comme enseignante, mais ce n’est pas vraiment mon travail.
Pensez-vous que l’enseignement est similaire à celui de votre pays ?
A.M. : Non. Ici, les élèves sont plus libres et peuvent exprimer leur opinion.
Cette expérience a-t-elle renforcé votre vocation comme enseignante ou l’a-t-elle aggravée ?
A.M : Cela dépend un peu des jours et des élèves [rire]. Toutefois, j’aime être enseignante et, comme j’ai dit avant, je pense à prolonger une autre année, mais je ne peux pas rester dans la Communauté de Madrid.
Y a-t-il quelque chose que vous avez vu en tant qu’assistante de conversation et que les enseignants n’ont pas vu ?
A. M : Certains professeurs ne prêtent pas attention à tous les élèves. Par exemple, ceux qui participent au cours sont ceux qui reçoivent le plus d'attention, mais je vais toujours où se trouvent ceux qui ne sont pas si intéressés, parce que beaucoup d'entre eux ne me comprendront pas si je parle en français. Il y a ceux qui sont intéressés et qui posent des questions, mais il y a aussi ceux qui ne comprennent rien et qui choisissent de ne pas participer. Si je m'en rends compte, je m’approche d’eux pour leur expliquer. Un enseignant ne peut pas être attentif et surveiller tous les élèves, mais il faut tenir compte de ceux qui ne comprennent pas la leçon.
Lidia Romo: “Tener dos horas de francés a la semana es como que vayan a Duolingo a hacer la clase y luego pregunten dudas”
Lidia Romo y Amel Merghni, profesora y auxiliar de conversación del IES José de Churriguera de Leganés, han respondido las preguntas de Madrigalia para comentar la situación del francés en su centro.

¿Cuántas horas semanales se dedican a la enseñanza del francés?
L.R.: Ha ido variando. Este año son doce horas.
¿Qué tipo de actividades realiza en clase para desarrollar las competencias lingüísticas de los alumnos? ¿Consigue que participen activamente en clase?
L.R.: Como tenemos dos horas de francés a la semana, pues es un poco como que vayan a Duolingo a hacer la clase y luego pregunten dudas. Muchas veces esas dos horas, que pueden caer un lunes o en un puente u otro profesor te coja un poco de tu hora por cualquier motivo, se quedan finalmente en una hora. Yo tengo un método libro que me ha dado buenos resultados y que los alumnos no estén perdidos. Mis clases son muy sistemáticas, pero, gracias a la auxiliar, aparte de las actividades del libro, hacemos actividades con juegos de rol, Kahoots con preguntas… Ellos hacen actividades de expresión oral preparando situaciones que se pueden encontrar en el futuro. Por ejemplo: uno de los alumnos es una vidente y el otro le hace preguntas. El objetivo principal de mi clase es que todos los días pronuncien algo en francés. Tienen que pronunciar y hablar, si no, para mí es una clase perdida. Aparte, no es una actividad como tal, pero también es importante que cuando leen, escuchan y ya saben lo que significa todo, que estén atentos a la pantalla y escuchen cómo está escrito. Me parece que aprenden un montón. A lo mejor no hay muchas actividades fuera de ejercicios y de textos, pero esa actividad es para mí importantísima.
En su opinión, ¿cuáles son los motivos por el que los estudiantes deciden no estudiar francés?
L.R.: Si deciden no estudiar francés, como es una optativa, es porque compite con otras que pueden ser más fáciles o que les invitan a no hacer exámenes, o que van a ir de excursión. El francés, al final, les exige más esfuerzo de estudio.
¿Ha tenido la oportunidad de asistir a talleres o a cursos para actualizar sus métodos de enseñanza?
L.R.: Sí. He hecho clase invertida. Nosotros tenemos Aula Virtual y ellos tienen que entregar a veces ejercicios de expresión escrita o trailers de una película. También he hecho cursos de competencia digital o de gamificación.
¿Cómo introduce las culturas francesa y francófona en sus clases?
L.R.: Acabamos de preparar La Chandeleur y vamos a hacer crêpes en clase. También pongo canciones de Zaz a menudo, hacemos proyectos sobre la Francophonie, les pido que escriban a hoteles en países francófonos para que les contesten… En algunas clases hay imágenes y mapas de los países francófonos y ellos lo tienen bastante interiorizado. También hablamos de cine. No nos da mucho tiempo a hablar de ello, pero algo que hago a menudo es ponerles dibujos animados porque es un documento real, auténtico, hecho para personas que no tienen un nivel muy alto. Por ejemplo, Peppa Pig es un clásico. O Dora la Exploradora, Pocoyó, Caillou o Las aventuras de Ladybug y Chat Noir. No es que sea Francia o cultura francesa, pero son documentos dirigidos a personas con su nivel de francés. Además, como ya los han visto y conocen el contenido, pues les ayuda a su comprensión.
¿Tiene algún truco sobre cómo dar clase que quiera compartir con sus compañeros a través de esta entrevista?
L.R.: Menos es más. Yo les hago un cuaderno con gramática, verbos, expresión escrita y vocabulario. Ellos tienen que rellenarlo con lo que hayamos visto en clase, aunque tengan el libro, y les dura el cuaderno todo el curso o lo que estén. Si ellos repasan cada vez lo que tienen en ese cuaderno, van a ir aprendiendo y viendo su mejora. Además, también es importante encontrar un libro que tenga al final del tema lo más importante para estudiar, hacer los exámenes por tema, que la gramática tenga un porcentaje muy bajito y que, con respecto a la expresión oral, que ellos estén mirando cómo se escribe lo que están leyendo, sepan lo que significa y que después lo apliquen en los ejercicios. Sobre todo, que salgan de clase habiendo dicho algo en francés.
Teniendo en cuenta la situación del francés en la Comunidad de Madrid, como docentes, ¿qué tipo de medidas consideran indispensables para promocionar el francés, además de mejorar su enseñanza-aprendizaje?
L.R.: Para promocionar, creo que sería importante difundir mucho a los compañeros, por ejemplo, la posibilidad de presentar a los alumnos al DELF [Diploma de Estudios en Lengua Francesa]. Aquí en Leganés somos más de diez institutos públicos y varios colegios y solo dos [centros] presentamos alumnos al DELF y podrían hacerlo todos. Yo, personalmente, acabo de mandar las cartas a los padres para que los alumnos no dejen la optativa, ya que francés les da la oportunidad de salir del instituto con un nivel A2 o B1, que les abre la puerta a unas oposiciones o simplemente elevar su currículum. Quienes cursen la ESO y el Bachillerato pueden salir, además de con sus respectivos títulos, con el DELF, que no caduca. En ese sentido, se tiene mucho ganado, pero mucha gente prefiere no hacer ese trabajo. Llevo desde 2017 y tengo hasta cinco alumnos que han conseguido un B2 estudiando francés solo aquí. Y creo que con esas armas no pueden decirte que no. Es la opción de sacar un título que les va a valer para el futuro. Si los profesores no difundimos esto, los alumnos no se lo cuentan a los padres y estamos perdiendo muchísimo. Ese sería para mí un punto muy importante que no se está haciendo.
¿Cuál es su papel en las clases?
A.M.: Mi papel aquí es hablar en francés, hacer actividades en francés, hacer los textos, las actividades leyendo yo en francés para que ellos se acostumbren al acento francés, aunque el mío no es 100% francés ya que soy de Túnez. Mientras el profesor da la clase, yo tengo que hacer actividades y eso va cambiando en cada centro. Yo trato de adaptarme a cada centro y a cada profesor.
¿Cómo es la colaboración con los profesores? ¿En qué medida participa en la planificación de las clases?
A.M.: Es mi segundo año como auxiliar y he estado en cuatro institutos con cuatro profesores que son totalmente distintos. Por ejemplo, con Lidia Romo, ella sigue el libro y explica lo que toque. Los alumnos tienen que hacer las actividades del libro y yo tengo que corregir los ejercicios, hacer las partes orales en las que hay que hablar y dar la opinión. En otros institutos, una semana explico yo y hago yo las actividades; otra semana le toca al profesor, pero yo tengo que estar ahí siempre. Otros profesores me dicen “haz actividades divertidas” y yo organizo actividades orales con cartas, con juegos…
¿Los estudiantes se muestran dispuestos a participar durante sus intervenciones?
A.M.: Algunos, la verdad. Bueno, cuando vengo yo, la gente que sí quiere estudiar francés, sí les gustan esas actividades y sí les gusta que yo hable francés, pero hay una minoría en cada clase que cuando yo estoy hablando, no me prestan atención.
¿Por qué escogió trabajar como auxiliar de conversación?
A.M.: Yo he estudiado Filología Hispánica. Yo tenía miedo de hablar en público y dije “bueno, me voy a quitar ese miedo de una” y tenía dos opciones: ser auxiliar de conversación de francés o seguir con el máster. Opté por la primera. Este es mi segundo año y me está gustando tanto que quiero repetir un año más.
¿Se han cumplido sus expectativas en cuanto a la enseñanza en Madrid?
A.M.: Sí. Es bastante diferente a Túnez. Ahora estoy más o menos acostumbrada. Sin embargo, no me siento cómoda con algunos profesores porque me obligan a hacer lo que ellos están haciendo. Yo me preparo mis actividades y a veces no puedo hacerlas porque tengo que corregir y hacer otras cosas. O sea, ejerzo como profesora, pero realmente ese no es mi trabajo.
¿Cree que la enseñanza es igual que en su país?
A.M.: No. Aquí los alumnos son más libres y pueden expresarse.
¿Esta experiencia le ha fomentado su vocación docente o la ha empeorado?
A.M.: La verdad es que depende un poco del día y de los alumnos [ríe]. Sin embargo, sí que me gusta ser profesora y ya estoy pensando en hacer otro año más, pero no me puedo quedar en la Comunidad de Madrid.
¿Hay algo que usted como auxiliar de conversación ha visto que los profesores no?
A.M.: Algunos profesores no prestan atención a todos los alumnos. Por ejemplo, la gente que participa en clase es a la gente que le dan más atención, pero yo siempre me acerco al final de la clase, donde suelen estar los que no les interesa tanto, porque claro, si yo hablo en francés, muchos no me van a entender. Hay otros que se interesan y preguntan, pero hay otros que no se enteran de nada y optan por no participar. Si yo me doy cuenta de esto, me acerco a explicárselo. Un profesor no puede atender y ver a todos los alumnos, pero hay que tener en cuenta a aquellos que no terminan de entender la lección.
Noemí Martínez Rubio
Estudiante del Máster Hispanofrancés en Lengua Francesa Aplicada
UCM - Sorbonne Université